Pourquoi ?

La préparation des chimiothérapies anticancéreuses est devenue depuis quelques années une activité à forte valeur ajoutée pour les patients et reconnue par la communauté médicale. Les organisations ont permis de s’adapter à la demande, à son rythme (nombre quotidien de patients traités en hôpital de jour) grâce aux performances des équipes médico-pharmaceutiques et aux outils proposés (notamment informatiques).

Cependant, les cadences de production et la complexité des produits manipulés exposent à :
– un risque d’erreur persistant malgré les procédures de contrôle mises en place,
– une exposition accrue des préparateurs aux risques chimiques et biologiques,
– une augmentation des délais de mise à disposition des traitements pour le patient, donc un retard ressenti de manière négative par le patient,
– une fragilisation des opérateurs (TMS, fatigue liée à une activité nécessitant une concentration permanente),
– une hyperspécialisation du personnel, ce qui pose les problèmes du recrutement, de la gestion des absences, et du temps de la formation et d’acquisition des compétences, tout ceci pouvant fragiliser l’activité,
– une inadéquation entre les locaux et le niveau de production requis

L’utilisation d’un robot va permettre de sécuriser les préparations d’un point de vue quantitatif, qualitatif, et stérilité en jouant sur la reproductibilité et la sensibilité.

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